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Surveillance de la qualité de l’air en intérieur

Qu’est-ce que la pollution de l’air en intérieur ?

Des études montrent que nous passons plus de 80 % de notre temps dans un endroit clos. Connaître la qualité de l’air intérieur est par conséquent une préoccupation majeure pour respecter les mesures sanitaires réglementaires et pour notre confort.

Nous respirons à titre individuel 12 000 litres d’air par jour. Nous rejetons 55g/h de vapeur d’eau et 18 litres/h de CO2. Un enfant respire de fois plus vite et en conséquence, 2 fois plus de polluants.

Évidemment, aujourd’hui, nous sommes bien loin de la simple adéquation entre température et taux d’humidité lorsque nous monitorons la qualité de l’air en intérieur, même si ces derniers sont des éléments essentiels pour éviter d’assécher les voies nasales par exemple. Il y a tous les autres éléments qui plutôt qualifiés de polluants, et ils sont nombreux.

Polluants présents à l’extérieur ou à l’intérieur)
Polluants présents à l’extérieur ou à l’intérieur

Toutes les matières, quelque soit leur état (solide, liquide, gazeux) qu’elles soient d’origine naturelle ou produite par l’Homme sous forme de poussières, de particules dites fines, de gouttelettes, ou de gaz peuvent se trouver en suspension dans l’air que nous respirons. Il y a en toujours eu certes, mais ce qui nous préoccupe aujourd’hui c’est leur concentration, leur évolution ou, lorsque l’on atteint des valeurs critiques, leurs impacts sur la santé, notamment dans les lieux fermés. Pour un panorama complet, on pourra se reporter à cet article (Ministère des solidarités et de la Santé)

On parle de polluants extérieurs, des émissions propres au batiment ou à l’habitation, celles liés à l’activité des occupants et enfin, celles provenant du sous-sol (oui plus fréquent que l’on ne pense. .. métaux lourds mais aussi humidité…)

Quels appareils pour mesurer la qualité de l’air ?

Depuis dix ans, les capteurs qui demeuraient auparavant l’apanage de laboratoires spécialisés, se sont démocratisés (et miniaturisés). Depuis moins de 5 ans, ils sont devenus « connectés ». Ils alertent par un son ou allument des diodes ou plus couramment présentent de manière autonome sur leur propre écran leurs mesures. Ils intègrent les standards de communication filaire industriels et domotiques (Mdobus et KNX pour ne citer qu’eux) et/ou hertzien courte et longue distance (Zwave, Wifi et LoraWan pour ne citer qu’eux). Ils sont alimentés en filaire ou batterie, rechargée parfois en solaire. Tout cela dépend de ce qu’ils font et de leur capacité de transmission courte ou longue distance.

Architecture d’échange Capteurs/Box, Box/Actionneurs (ventilation, chauffage, ouvrants, …), Affichage/Alerte
Architecture d’échange Capteurs/Box, Box/Actionneurs (ventilation, chauffage, ouvrants, épurateur d’air, …), Affichage/Alerte

Ils transmettent plus aisément ces mesures afin que l’on puisse corréler des polluants entre eux, en faire une synthèse, mais surtout diffuser l’information, alerter les gestionnaires de bâtiments et décider d’actions, de remèdes en automatique (on parle ici de fonctions réflexes) ou par les gestionnaires de ces lieux comme on le voit un peu plus loin.

Certains capteurs intègrent les classiques comme le taux d’humidité, le niveau de bruit, l’intensité lumineuse, la détection de fumée, sans oublier la température en plus des fameux COV (dont Benzène), CO, CO2,  PM2.5, PM 10, PM1, NOx, pollens, moisissure et formaldéhyde (ces éléments sont les plus courants). Ils offrent ainsi de minimiser le nombre de capteurs à installer. PM xx pour « Particule Matter » en anglais ou particules fines avec leur diamètre. En dessous de 2,5 µm, elles peuvent pénétrer dans les poumons.

Rappelons nous que selon l’OMS, les particules fines peuvent réduire de 9 mois votre espérance de vie.

La combinaison de ces nouveaux capteurs et des box domotiques vous permettent de mesurer aisément la concentration, l’évolution et l’atteinte de seuils limites des gaz à effet de serre, des acidifiants, des eutrophisants, des métaux lourds ou polluants organiques persistants. Elles assurent le rôle de présentation, de diffusion, d’alerte et d’exécution des remèdes tout en historisant toutes ces mesures.

Les pollutions extérieures, quant à elles, peuvent aussi être mesurées avec vos propres capteurs ou provenir d’organisme comme AtmoSud qui met a disposition ses mesures et ses prévisions.

AtmoSud sous forme de tableau de synthèse avec un carroussel – Au siège de YourSmartHomeDesign à Nice
AtmoSud sous forme de tableau de synthèse avec un carroussel – Au siège de YourSmartHomeDesign à Nice

Intégrer le contrôle de la qualité de l’air à son installation domotique

Les finalités du contrôle et du maintien de la qualité d’air dans un espace visent à :

  1. améliorer la santé et le bien être des occupants de cet espace
  2. améliorer le confort thermique de cet espace
  3. optimiser l’efficacité énergétique de l’installation en surveillant et contrôlant cet espace

Les mesures initiales permettent souvent des actions de nature plutôt constructives (mise en place d’équipements supplémentaires, faire les bons choix de matériaux, des mesures de sensibilisation du personnel comme ne pas amener des pesticides ou pour entretenir les plantes de son bureau. C’est la notion de plan d’action au sens de la réglementation.

Les mesures permanentes permettent d’ajuster le réglage d’équipement, d’actionner des équipements (comme la ventilation, le chauffage, l’usage d’une autre source d’énergie, …) en automatique ou sous le contrôle d’un opérateur. Ces mesures permettent aussi évidemment d’informer et d’alerter le cas échéant pour prendre des mesures physiques d’évacuation le cas échéant.

On rentre alors dans le cercle vertueux Ventilation, Filtration et Epuration.

Toutes les actions suscitées sont réalisées par une « intelligence » comme une box domotique, qui intègre vos capteurs, récupère des mesures d’organismes reconnus et exécute des scénarios correspondant à vos décisions. Cette « intelligence » doit permette des scénarios élaborés comme « Évacuer du CO2 sans faire rentrer du pollen ou évacuer du CO2 quelque soit les conditions extérieures », bref des priorités et des règles à gérer.

Cette supervision de la qualité d’air, car c’est le nom qu’il convient de lui donner, vous permet au-delà du strict respect de la réglementation d’envisager des certifications ou des labels attestant de votre réelle préoccupation de la qualité d’air. Elle vous permet également d’exporter ces informations et d’en garder la mémoire.

De nombreux bureaux d'étude, architectes et particuliers nous font déjà confiance.Découvrir nos interventions

La réglementation concernant la qualité de l’air

Réglementation qualité de l’air dans le cas d’une location

On parle ici de « meublé de tourisme » au sens de la législation fiscale, c’est à dire, un lieu où les parties communes ne sont pas collectives. A la date de la rédaction de ce texte (10/01/2022), il n’y a pas de réglementation applicable, y compris dans un logement. Mais on voit de nombreux standards privés (notamment de sites de location ayant pignon sur rue) y faire référence, notamment depuis la pandémie du Covid-19.

Intégrer une supervision est un facteur de différentiation qui vous donne un avantage compétitif, comme l’a été de disposer d’une connexion Internet auparavant.

Réglementation qualité de l’air dans le cas d’un lieu recevant du public 

Seul le calendrier sur le diagnostic Qualité de l’Air Intérieur (QAI) constitue des échéances à respecter pour les ERP (Établissement Recevant du Public). L’origine de la QAI est très bien documentée dans cet article (Association nationale pour l’Amélioration de la qualité de l’air).

  • 2018 : Écoles maternelles et élémentaires
  • 2020 : Établissements d’enseignement du second degré et centres de loisirs
  • 2023 : Les autres ERP

Le diagnostic conduit à des mesures et/ou plan d’action. Dans ce dernier, seul l’évaluation des moyens d’aération est obligatoire. Intégrer une supervision dans ce cas est indispensable. Elle vous permet de vous adapter à l’évolution de la réglementation et de ses obligations.

Le décret 2015-1926 et le site http://www.batiment-ventilation.fr sont là pour vous apporter encore plus de précisions. Enfin, l’outil et guide d’accompagnement de l’ADEME peuvent être d’un grand secours http://www.promevent.fr

Réglementation qualité de l’air dans le cas de bureaux

On rejoint ici le code du travail et ses dispositions existent depuis fort longtemps. On y distingue deux types de locaux, ceux dont la pollution vient de la seule présence de personnes et ceux dits à pollution spécifique (substances émises sous forme de vapeur, aérosol, fumée, gaz, gouttelettes, etc.) qui peut soit être gênante dans le cadre de l’activité des personnes ou dangereuse, le cas échéant.

La finalité est la même : renouveler l’air de façon à préserver la santé des personnes et/ou éviter des élévations exagérées de température, de condensation ou de mauvaises odeurs.

La réglementation prévoit des volumes d’air minium à renouveler en fonction du type de lieu (restauration, réunion, …) et du type d’activité physique. L’air peut être renouvelé par une ventilation mécanique ou naturelle. Le recyclage de l’air est autorisé mais obéit à des règles spécifiques en fonction des deux types de locaux suscités.

Intégrer une supervision dans ce cas est indispensable pour pouvoir bénéficier des autres équipements nécessaires au bien être des salariés (store pour protéger des UV – exemple volontairement autre que polluant), pour pouvoir aller au delà de l’indispensable renouvellement d’air et s’adapter aux obligations sur la santé qui apparaîtront avec les « nouveaux » polluants.

Plus d’éléments sur les enjeux de sécurité en domotique :

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